la transat, la fameuse: 14 jours en formule 1

les pêcheurs de Sao Antao

la dernière escale avant le départ du 4 decembre à 11h30.

préparation du matériel, on y croit

dernier contact avec la terre, Santa Antao

les 2 blonds

La traversée démarre à 4, 5 nœuds de moyenne puis d'un coup pétole, des moyennes à 88 milles, 62 miles par jour. On n'est pas arrivé, on va faire Noël en mer. Les lignes de pêche s'emmêlent entre elles, s'emmêlent dans les hélices, dans les éoliennes. Mais donc pétole, ça veut dire baignade en plein milieu de l'Atlantique sous des milliers de mètres de fond, au milieu d'un vrai lac, les dauphins le matin sur ce lac.

le spi, qui a assuré toute la traversée

 baignade dans l'Atlantique,

Puis soudain, (enfin pas vraiment « soudain », Bernard nous avait prévenu), voilà le vent. 25-30 nœuds de portant qui nous ne quitteront pas jusqu'à l'arrivée. Le temps est brutalement rattrapé. Chaque jour des scores sont battus: 169 miles, 187 et même 200 miles en 24h (bon, j'avoue, c'était une journée de 25h). Parallèlement le moral remonte mais la fatigue et la pression aussi. Parce que 25-30 nœuds, ce sont des surfs perpétuels, des bruits assourdissants de craquement nuit et jour, des écoulements d'eau le long des coques assez impressionnants. Bien sûr, 2 ris dans la GV jusqu'à la fin. Cyrano devient la formule 1 des mers. C'est rapide, trop rapide pour moi et au bout de 10 jours je fais un abandon de piste des quarts.
JP fait une pointe à 13 noeuds.
Bref, qui a dit que la transat allée était une promenade de santé? Jamais je n'appellerai ma fille « Alizé » (désolée Marc!).

petite visite pdt mon 1er quart

ambiance de quart calme

quand on s'approche, les pluies se font plus fréquentes

c'est parti, on barre jusqu'à la fin

quelques records: 10, 7 noeuds.

par tout temps

11,7 neouds!!

douche naturelle, il faut tenir

t'es où?

La transat, c'est aussi et surtout les SMS de Bernard et Manou qui vivent exactement la transat avec nous (dans la cabine invités), du départ aux glissades et jusqu'à la terre en vue. Merci, merci, merci à vous 2.
La transat, c'est la molaire de Quentin qui tombe et la souris qui se trompe de cadeau, Timéo qui devient propre et qui chante toute la journée le Conemara, Augustin qui dévore les livres, Faustine que rien ne perturbe et qui connait par cœur l'album de mariage du 21 juin.
Mais c'est aussi l'annexe retrouvée dégonflée en pleine transat (zut, zut,pour sortir du mouillage en arrivant on va faire comment?)

Les SMS de vous tous, avec beaucoup de SMS d'inconnus d'ailleurs.
Et la pêche alors? Et ben, 2 dorades coryphène donc 4 repas puis les lignes bouffées par les poissons. Autant dire qu'il va falloir être inventive pour les recettes de boites de conserve!!

on lève les filets

Mais bon, un matin, le 18 décembre, c'est le grand jour. Les bateaux commencent enfin à apparaître à AIS, nous ne sommes plus seuls. Terre en vue, c'est bien la Martinique Bernard!!

terre en vue, 17 miles des côtes.

la terre! si, si, on la voit!

on a réussi!

Au terme de 14 jours de transat, grâce à 2 barreurs exceptionnels, Jean Philippe et mon capitaine, qui n'ont jamais failli et grâce à notre routeur Bernard, nous arrivons au terme de notre première grande étape.
Bref, on est aux Antilles.
Maintenant positionnez vos pions si vous voulez nous rejoindre. Nous, on est sur zone.
Et puis pour l'instant, il paraît que c'est Noël, alors on va se préparer.

pain tortue de Guguss